Thursday, March 10, 2011

Que puis-je faire ?

Que puis-je faire ?

Seule la personne suicidaire peut s’aider vraiment. Vous pouvez cependant l'aider à réévaluer la situation et à trouver d'autres solutions. La chose la plus importante est l’écoute. Prenez votre ami au sérieux.

Les gens qui divulguent leurs idées suicidaires à un copain demandent habituellement à ce dernier de ne pas en parler. En réalité, ils espèrent plutôt que ce copain parviendra à les arrêter en obtenant de l'aide. Lorsqu'une vie est en jeu, toute demande de confidentialité doit être ignorée.

N'ayez pas peur d'aborder vous-même le sujet du suicide. Parler du suicide ouvertement n'en augmente pas le risque. Demandez à votre copain s'il est suicidaire. Le sujet ainsi mis à nu peut apporter du soulagement.

Pour être en mesure d'aider une personne suicidaire il faut :

· vraiment écouter sans juger, ne pas mépriser la personne, ni réagir comme si vous étiez scandalisé ou en colère;
· trouver des moyens de rompre le silence et le secret;
· demander si elle a élaboré un plan ou si elle a déjà tenté de se suicider;
· l'aider à trouver des moyens pour soulager sa souffrance;
· l'aider à découvrir les possibilités qui s’offrent à elle dans l’avenir;
· la référer à d'autres personnes pour qu'elle obtienne l'aide nécessaire le plus tôt possible. Il peut s’agir d’un conseiller, d’un adulte en qui vous avez confiance ou d’une ligne d'écoute figurant dans votre annuaire téléphonique.

Nul ne peut résoudre les problèmes d'une autre personne, mais la sympathie et le soutien peuvent être très efficaces. Savoir que quelqu'un d'autre a affronté et survécu à de telles périodes difficiles peut aider une personne suicidaire à voir la lumière au bout du tunnel.

Quels sont les signes ?

Quels sont les signes ?

La plupart des gens qui pensent au suicide ne sont pas résolus à mourir. Ils ne savent pas s’ils préfèrent vivre ou mourir alors ils prennent parfois des risques dans l'espoir que quelqu'un d'autre leur sauvera la vie. Les signes avertisseurs sont sans doute leur façon de demander de l'aide ou de divulguer la gravité de leur situation. Les signes avertisseurs peuvent être très subtils ou très évidents comme par exemple une personne qui dit : «Tu ne me verras plus aux alentours».

Voici quelques signes avertisseurs fréquents :

Soudain changement de comportement (pour le mieux ou pour le pire);
Isolement;
Manque d'intérêt;
Consommation d'alcool et autres drogues plus élevée;
Récent décès d'un ami, d’un membre de la famille ou d’un parent, surtout s'ils se sont suicidés;
Sentiments contradictoires ou sentiment de honte en raison de l’orientation sexuelle;
Sautes d'humeur, crises émotives, haut niveau d'irritabilité ou d'agressivité;
Sentiments de désespoir;
Préoccupation avec la mort, faire don d’effets personnels précieux;
Parler de suicide comme par exemple : « Il importe peu au gens que je vive ou que je meure. »;
Formuler un plan ou prendre de plus en plus de risques;
Écrire à propos du suicide ou le représenter graphiquement (dans un journal personnel, par exemple);
« Idolâtrer » des personnes qui se sont suicidées.

Il n’existe pas de liste complète de signes avertisseurs. Se soucier de quelqu'un juste parce qu'il agit de manière inhabituelle est tout à fait correct. Le fait qu'une personne se comporte ou agisse soudainement d’une manière différente peut alerter ses copains qu'un problème potentiel existe.

Quelques Mythes au sujet du suicide chez les jeunes

Quelques mythes relatifs au suicide

Mythe : Les jeunes pensent rarement à se suicider.

Réalité : Les adolescents et le suicide sont beaucoup plus étroitement liés que les adultes puissent le penser. On a découvert dans le cadre d’une enquête effectuée en Colombie-Britannique auprès de 15 000 étudiants de la 7e à la 12e année que 34 % d’entre eux connaissent quelqu’un qui s’était suicidé ou qui avait tenté de le faire. 16 % avaient sérieusement pensé à se suicider, 14 % avaient élaboré un plan de suicide, 7 % avaient tenté de se suicider et 2 % avaient eu besoin de soins médicaux suite à une tentative de suicide.

Mythe : Parler du suicide pourrait donner l’idée ou la permission à un jeune de considérer le suicide comme une solution à ses problèmes.

Réalité : Parler du suicide calmement, sans manifester de craintes ni porter de jugements, peut réconforter une personne qui se sent terriblement isolée. Être franchement disposé à l’écouter démontre une bienveillance réelle. Encourager quelqu’un à parler de ses pensées suicidaires peut réduire le risque d’une tentative.

Mythe : Le suicide est soudain et imprévisible.

Réalité : En fait, la plupart du temps, le suicide est une évolution et non pas un événement soudain. Des personnes qui se suicident, 8 sur 10 donnent certains signes de leurs intentions.

Mythe : Les jeunes qui ont des idées suicidaires ne veulent qu’attirer l’attention sur eux ou essayer de manipuler les autres.

Réalité : On devrait toujours se soucier de ceux qui tentent de manipuler ou d’attirer l’attention. Il est difficile de juger si une jeune personne est susceptible de commettre l’irréparable. Toute menace de suicide doit être prise au sérieux.

Mythe : Les personnes suicidaires sont résolues à mourir.

Réalité : Les jeunes suicidaires sont souffrants. Ils ne veulent pas nécessairement mourir. Ils veulent mettre fin à leur souffrance. Si leur capacité d’adaptation est mise à rude épreuve ou si des problèmes surviennent parallèlement à une maladie mentale, la mort semble être leur seul recours.

Mythe : Une personne suicidaire sera toujours vulnérable.

Réalité : La plupart des gens ont des pensées suicidaires à un certain moment durant leur vie. Le besoin accablant de mettre fin à leur souffrance peut s’apaiser soit en remédiant au problème ou en soulageant la pression. Apprendre et mettre en pratique des techniques d’adaptation efficaces pour faire face aux situations stressantes peut s’avérer bénéfique.

Wednesday, March 9, 2011

Saviez-vous que chaque jour 3 québécois s'envèlent la vie sans compter ceux qui font une tentative de suicide!
Voici Les centres de prévention du suicide du Québec ainsi que le numéro sans frais!

SVP appeler si vous avez besoin d'aide ou besoin de parler! Il n'y a aucune honte à demander de l'aide

1-866-277-3553 (1-866-APPELLE)

Eric D.
J'ai manqué de peu la semaine de prévention du suicide au Québec, mais voici tout de même le lien:

http://semaine.aqps.info/

Vous y trouverez les événements ainsi que des liens intéressants vers d'autres sites ainsi que les flux RSS et Twitter!
wow, je viens de découvrir plusieurs sites québécois sur la prévention du suicide dédiés au Québec...Génial. voici les liens. Parlez-en!

L’Association québécoise de prévention du suicide

http://www.aqps.info/

Centre de Prévention du Suicide de Québec

http://www.cpsquebec.ca/cpsq/cpsq_accueil.html

Fondation Dédé Fortin (les colocs!)

http://www.causes.com/causes/68925-fondation-andr-d-d-fortin