Il existe beaucoup de signes avant-coureurs à l’intention suicidaire. Que ce soit la déprime, les déclarations portant sur des préoccupations face à la mort, des changements spectaculaires de comportement ou d’humeur, le manque d’intérêt quand à leur avenir, les préparatifs, et tentatives précédentes (80 p. 100 des suicidés ont déjà essayé de s’enlever la vie).
L’anxiété, l’isolement, la déprime, la toxicomanie, la délinquance et l’éclatement de la famille peuvent tous constituer des facteurs, séparément ou ensemble.
De tous les adolescents qui finissent par tenter de se suicider, 80 % sont allés voir un médecin avant de passer aux actes. Les adolescents se plaignent de symptômes qui devraient déclencher l’alarme mais que le médecin ou l'entourage immédiat ne voit habituellement pas. Ils peuvent se plaindre d’insomnie ou de fatigue ou encore de difficultés à l’école, mais la cause fondamentale n’est pas cernée. L’attention des techniques de prévention se porte donc autant sur l’unité familiale que sur les médecins et sur les écoles.
Il est donc impératif d'avoir toujours un oeil sur les comportement de nos jeunes et d'avoir une ouverture sur leur univers et non pas toujours penser que ce n'est que "adolescence" qui est en cause et que ce sera temporaire.
La vie est trop belle et courte pour qu'on laisse nos jeunes partir ainsi.
Eric Daviau
(sources provenant du Gouvernement du Canada).
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